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=FRANC-MAÇONNERIE=

TOUS LES FRANC-MAçONS NE SONT PAS CONCERNÉS PAR CE DOSSIER;
NOUS PARLONS ICI DES PLUS HAUTS GRADES, QUE LES INITIES IGNORENT

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franc-maçonnerieLa franc-maçonnerie, ou plus précisément, l'ordre des Maçons Anciens, Francs et Acceptés, est une société initiatique et philosophique dont les origines se perdent dans la nuit des temps. Les manuscrits les plus anciens datent du 14e siècle mais la tradition maçonnique remonte jusqu'aux sociétés et écoles de mystères de l'antiquité. Ses débuts modernes, cependant, datent de 1717 alors que quatre loges londoniennes se donnèrent une structure administrative (appelée Grande Loge) afin d'organiser plus efficacement l'évolution du mouvement. Dès lors, débuta une expansion phénoménale de l'ordre, d'abord en Europe, ensuite dans les colonies britanniques et à travers le monde. La franc-maçonnerie au Québec est aussi d'origine Britannique et les premières loges firent leur apparition vers le milieu du 18e siècle.

La franc-maçonnerie se définit elle-même comme étant «un beau système de morale enseigné sous le voile de l’allégorie au moyen de symboles.» Elle n’est pas une école et son enseignement ne peut se communiquer comme celui rigoureux et unique d’une science appliquée. (source)

LIGNÉE HISTORIQUE / RAMIFICATIONS

Les mystérieux cultes égyptiens et babyloniens
[-2300 ans à -2000 ans]
Les religions kabbalistiques
[-100]
Religions gnostiques
[50 à 300]
Sorcellerie & alchimie pré-islamique
[200 à 600]
Le culte des Aschichin (Assassins)
[An 1000] ("Aschichin" donnera "assassin")
Les chevaliers templiers
[1118 à 1307]
Les Rose-croix
[1500]
Ignasius Loyola & les jésuites
[1534]
La maçonnerie effective et spéculative
[1600]
La Loge-Mère (Angleterre)
[1717]
Le Grand Orient de France (GODF)
[1773]
Illuminati Ordnen
[1776]
Fusion des deux pilliers de la franc-maçonnerie actuelle
19ème siècle

 

La franc-maçonnerie:
une secte diabolique

La conférence la plus importante: c'est un ancien franc-maçon, ancien illuminati, ancien sorcier qui parle.
VOIR AUSSI LE CONTRE-ARGUMENTAIRE PLUS BAS DANS LA PAGE



Partie 2 - Partie 3

franc-maçonnerieLa franc-maçonnerie : la majorité de nos hommes politiques en font partie, la majorité de nos avocats, de nos juges, du personnel médiatique, des grands industriels, etc...
Présentée comme "un ordre initiatique de réflexion et de recherche ayant pour objet le perfectionnement moral et spirituel de l'humanité", qu'il est doux et rassurant de penser que les puissants de ce monde oeuvrent secrètement à l'avènement d'un monde meilleur.
Mais les contes de fées sont réservés aux enfants. La réalité est tout autre et extrêmement terrifiante.
Dans nos sociétés occidentales en pleine décadence, les francs-maçons n'hésitent pas à se vanter des nombreuses "avancées progressistes" nées dans les loges maçonniques et imposées immoralement et anti-démocratiquement aux nations sans aucun droit de regard ou de veto de la part des peuples. Et d'autres stupéfiantes et inévitables "avancées" du genre humain sont en chantier.
Un ancien franc-maçon de haut rang a décidé de tout révéler au grand jour. N'est-il pas écrit quelque part qu'il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu?
Bill Schnoebelen est l'auteur de sept livres. Il a été prêtre sataniste et vaudou, un haut membre de l'église de Satan, un gourou du Nouvel Âge, un occultiste, un sorcier, un Chevalier Templier, un membre des Illuminatis et un franc-maçon du 90ème degré. Dans cette conférence destinée à un public ayant eu des contacts avec la franc-maçonnerie, il démontre preuves à l'appui que les loges maçonniques n'oeuvrent pas au bien être de l'humanité, que du contraire! Il vous révèle dans cette émission tous les secrets diaboliques de cette société secrète.
(Vidéos versées dans le domaine public et libre de copyright).

 

Schnoebelen William (Bill) Schnoebelen né en 1949 est un écrivain évangéliste chrétien. Il est connu pour ses opinions anti-satanistes, anti-mormons, anti-wiccans et anti-maçonniques, ayant lui-même fait partie de tous ces mouvements durant sa vie

Avant de devenir un chrétien né de nouveau en 1984, William Schnoebelen a fait partie de l'Eglise de Satan durant 7 ans, de la franc-maçonnerie durant 9 ans, et de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours (Mormons) durant 5 ans.

Il a ainsi collectionné les grades initiatiques et les titres maçonniques :

  • 32e degré du Rite écossais ancien et accepté
  • 90eme degré du rite de Memphis-Misraïm, 10e degré du rite d'York
  • 9eme degré de l'Ordre des Templiers Orientaux
  • 9eme degré des Rosicruciens
  • 2eme degré de l'Église de Satan (Ordre du Trapèze)
  • membre 1er degré des Illuminati (1er degré)


Il a enseigné l'astrologie, le Tarot, l'astroprojection, il était prêtre satanique vaudou (Shriner) et sorcier Wiccan

prophecy-clubBill Schnoebelen est un conférencier internationalement reconnu et auteur de sept livres et brochures innombrables, des articles et des tracts. Lui et sa femme, Sharon sont heureusement marié depuis 30 ans. Il est diplômé de Loras College en 1971 avec un diplôme en musique et en éducation. Il reçu sa maîtrise en études théologiques de l'école St. Francis de la Pastorale en 1980 et sa maîtrise des arts spychosociale à la Liberty University en 1990. Il est aussi un naturopathe, un herboriste de la nutrition et un professionnel de santé naturels certifiés.

Contre-argumentation des deux conférences de Bill Schnoebelen :

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Franc-Maçonnerie du 30ème degré, doctrine luciférienne

Pierre Gilbert explique ce qu'est la Franc-Maçonnerie et sa doctrine luciférienne initiée aux Franc-Maçons du 30ème degré. Les degrés précédents ne sont là que pour créer un climat de confiance afin d'être endoctriné. Le vrai visage de la Franc-Maçonnerie n'arrive qu'au 30ème degré où l'initiation doit se faire en reniant Jésus, la Bible et en donnant sa vie à Lucifer

 

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La fraternité de la bête

  Vidéo complète censurée; ici, partie 1 de 8. Cliquer ici et suivre les suggestions pour visionner la suite

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Les Francs Maçons Et Le Pouvoir

 

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Anges et démons

 

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Franc maconnerie et illuminati

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FRANC MACONNERIE Sacrifices & Charniers d'Enfants

33 ordo ab chao"Le Pr Ariel Toaff (univ. Bar Ilan, Israël), spécialiste de l'histoire des Juifs d'Italie, fils de l'ancien Grand Rabbin de Rome Elio Toaff, confirme en février 2007, dans son livre de 400 pages "Pasque di sangue" (Pâques de sang), la pratique du meurtre rituel des enfants chrétiens chez les juifs ashkénazes. Il révèle l'utilisation magique & thérapeuthique du sang humain dans la Kabbale, ainsi que l'existence de trafic clandestin de sang humain, labellisé Kasher. http://fr.wikipedia.org/wiki/Ariel_Toaff

http://youtu.be/EAKnYQZut7U
Sacrifice de bébé et franc maçonnerie?
Alain Graesel, le grand maître de la grande loge de France, ne sait pas mentir.
Ce rire mesquin, c'est insupportable!
http://www.gldf.org/index.php
http://www.dailymotion.com/video/x53u3e_sacrifice-de-bebe-et-franc-maconner_l...
Secrets in Bohemian!
http://www.dailymotion.com/video/x53ttu_secrets-in-bohemian-sorcellerie-et_news
George Washington
http://www.dailymotion.com/video/x63798_george-washington-represente-avec-l_news
Satanisme et personnalité multiple
http://www.dailymotion.com/video/xmzf9e_satanisme-et-personnalite-multiple_news
Franc-Maçonnerie et Romantisme théosophie illuminisme http://www.dailymotion.com/video/xmuk2b_franc-maconnerie-et-romantisme-theoso...

LE VATICAN RAPPORT 4 : Catacombes, Sacrifices d'Enfants ...
http://le-nouvel-ordre-mondial-illuminati.over-blog.com/article-le-vatican-ra...
Élite satanique ai sacrifice enfant le secret dévoiler .
http://www.dailymotion.com/video/xhzbeo_elite-satanique-ai-sacrifice-enfant-l...

ILLUMINATI ET NOUVEL ORDRE MONDIAL Tous les illuminati ne jurent que par l'Egypte ancienne, la grande pyramide, le Sphynx et Babylone http://secretebase.free.fr/complots/organisations/organisations.htm
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Dégrés de la Franc-maçonnerie

- Rite français: 7 degrés
- Rite écossais ancien et accepté: 33 degrés
- Rite écossais rectifié: 6 degrés.
- Rites maçonniques égyptiens: 33 degrés

RITES ANGLO-SAXONS: rite "écossais" et rite "de York"
Franc-maçonnerie SCHEMA

Degrés supplémentaires, tous rites confondus
Franc-maçonnerie SCHEMA

Rite français
Le Rite français est souvent considéré comme le rite maçonnique le plus « laïc » dans sa version pratiquée au Grand Orient de France. Le Rite Français est en fait le plus fidèle à celui de la Grande Loge de Londres, rite fondateur de la Franc-maçonnerie spéculative.

 

En Afrique aussi

Le Rotary Club et Lions Club, Loges Franc maçonnique

Les "Rotary club" et "Lion's Club" sont à la fois des pépinières de maçons et la manifestation publique de leurs préoccupations caritatives. Une très forte proportion (jusqu'à 80% selon les pays) des membres du Rotary sont également maçons. Ce sont les cours extérieures du temple

Sortant d'une rencontre avec Albert Lebrun, Président de la République Française, de gauche à droite : Louis Moinault, Président du Rotary Club de Paris, Paul Harris, Fondateur du Rotary, Will R. Manier, Jr., Président du Rotary International 1936-37, Ulysse Fabre, Ancien Gouverneur du district 91 et Maurice Duperrey, Président-élu du Rotary International 1937-38.

Les armes les plus puissantes, du pouvoir occulte mondial, dirigées contre l’humanité en général et l’Algérie en particulier, sont les loges maçonniques, sous des enseignes diverses, qui gangrènent le pays de l’intérieur, tout en assumant le rôle de réseau d’espionnage le plus puissant.

C’est le cheval de Troie que la France a introduit en Algérie durant la période coloniale, et qui œuvre à la maintenir sous le joug de la volonté occulte luciférienne. Ces loges maçonniques recrutent parmi les hommes les plus influents en Algérie, industriels, professeurs, politiciens, magistrats, militaires, etc., qui sont liés par une relation de fraternité considérée plus importante que celle qui peut les lier à leur peuple ou nation. Plus les victimes grimpent dans les échelons de l’organisation, plus elles sont instruites de certains secrets. La victime, puisque c’en est une en vérité, quelque soit le poste qu’elle occupe, sert d’abord l’intérêt de l’organisation, c’est-à-dire du pouvoir occulte mondial et celui d’Israël, même au détriment de son pays, c’est-à-dire détruire le pays par ses propres enfants, et le citoyen n’y verra que du feu. En contre partie, elles ont tout ce qu’elles désirent ; pouvoir, argent, visa à domicile, voyages, soirées mondaines, luxure, etc… en plus des relations qu’elles tissent avec les membres influents de la loge. Ces victimes sont similaires aux « idiots utiles » dont parle Yuri Bezmenov (alias thomas schuman), celles qui seront les premières à être sacrifiées (physiquement liquidées) quand les objectifs sont atteints, si elles détenaient des secrets. (source)

 

L’étrange influence des francs-maçons en Afrique francophone

IMPORTÉE par l’Europe, la franc-maçonnerie est singulièrement présente en Afrique francophone, mais aussi en Afrique anglophone, tout comme en Amérique latine ou aux Etats-Unis : le « Libertador » Simon Bolivar et le président Roosevelt étaient maçons. Elle est souvent très proche du pouvoir, comme au Gabon, où le président Omar Bongo est l’éminence grise des obédiences locales. Dans les multiples crises qui accompagnent la démocratisation en cours du continent, les francs-maçons africains s’efforcent souvent de jouer un rôle de médiateur.

Par Claude Wauthier
Au Congo-Brazzaville, l’ancien président congolais Denis Sassou Nguesso et son successeur Pascal Lissouba sont tous deux francs-maçons, mais d’obédiences différentes : M. Lissouba a été initié au Grand Orient (GO) de France, et M. Sassou Nguesso appartient à une loge sénégalaise affiliée à la Grande Loge nationale française (GLNF). A la suite des récents affrontements entre leurs milices armées dans la capitale, des francs-maçons français et africains - de la Grande Loge de France (GLF), de la Grande Loge unie de Côte-d’Ivoire et des Grands Orients et Loges unies du Cameroun (Goluc) - ont joint leurs efforts pour rétablir la paix, sans succès jusqu’ici (1). Cet exemple en dit long sur l’influence des francs-maçons en Afrique francophone.

Depuis la création de la première loge par le GO, en 1781, à Saint-Louis du Sénégal, plusieurs francs-maçons ont illustré l’histoire de la colonisation française. Tout d’abord les deux promoteurs de l’abolition de l’esclavage, l’abbé Grégoire sous la Révolution, et Victor Schoelcher, secrétaire d’Etat à la marine sous la IIe République, qui le fit supprimer définitivement en 1848 - l’esclavage avait été entre-temps rétabli par Napoléon Ier (2). Puis Abd El Kader, reçu en 1864 au Grand Orient, lequel voulait manifester ainsi à l’émir algérien la reconnaissance des Français pour la protection qu’il avait accordée, dans son exil syrien, aux chrétiens de Damas lors des massacres de 1860. Le grand artisan de l’expansion coloniale française, Jules Ferry, était également franc- maçon. Comme le sera le gouverneur des colonies Félix Eboué, un Noir originaire de Guyane qui, en 1940, rallia le Tchad à la France libre, entraînant toute l’Afrique-Equatoriale française et le Cameroun aux côtés du général de Gaulle au moment où le régime de Vichy promulguait les lois antimaçonniques et antijuives.

Les francs-maçons (ou « frères de lumière », comme on dit parfois) furent assez nombreux dans l’administration coloniale. Après la seconde guerre mondiale, ils militèrent, pour la plupart, pour l’indépendance des territoires africains d’outre-mer, et de plus en plus d’Africains rejoignirent les loges. Après 1960, l’année des indépendances, la franc-maçonnerie a continué à essaimer, en s’africanisant et en s’émancipant par rapport aux obédiences françaises. Dans plusieurs pays africains francophones, des obédiences nationales se sont créées, qui ont néanmoins conservé des liens plus ou moins étroits avec les françaises, dont elles reflètent parfois les clivages.

Comme on sait, la franc-maçonnerie est multiple, voire morcelée, plus peut- être en France qu’ailleurs (3). Le clivage le plus net est celui qui sépare le Grand Orient des autres loges. A l’opposé des autres rites, le GO n’invoque pas, dans sa Constitution, le Grand Architecte de l’Univers, c’est-à-dire Dieu, et ses membres ne prêtent pas serment sur la Bible. La Grande Loge de France et la Grande Loge nationale de France reconnaissent le Grand Architecte de l’Univers, mais seule la GLNF est reconnue par la Loge unie d’Angleterre, l’obédience mère de la franc- maçonnerie mondiale.

Les francs-maçons français continuent, bien sûr, à s’intéresser à l’Afrique : sous la Ve République, deux francs- maçons au moins ont été à la tête du ministère de la coopération, le socialiste Christian Nucci, du GO, et le gaulliste Jacques Godfrain, de la GLNF (4). M. Guy Penne, l’ancien conseiller aux affaires africaines de François Mitterrand à l’Elysée entre 1981 et 1986, est membre du GO. Et l’ambassadeur Fernand Wibaux, conseiller personnel pour les affaires africaines du président Jacques Chirac (aux côtés de Jacques Foccart, récemment décédé), a été initié au GO.

D’une manière générale, les obédiences nationales de l’Afrique francophone sont issues d’une fusion des loges du GO et de la Grande Loge de France, qui existaient avant l’indépendance. C’est le cas du Grand Rite équatorial gabonais (GRE), des Grands Orients et Loges unies du Cameroun, des Grands Orients et Loges associées du Congo (Golac) et du Grand Bénin. Mais au Gabon, à côté du GRE, existe une Grande Loge nationale, affiliée à la GLNF. En Côte-d’Ivoire, coexistent plusieurs obédiences, dont la Grande Loge unie et la Grande Eburnie, proches respectivement de la GLF et du GO. Au Togo, subsistent des loges du GO et de la GLF.

Au Sénégal, les loges du GO et de la GLF ont également conservé leur affiliation respective, mais la GLNF est également présente. Si les francs-maçons du Togo et du Sénégal n’ont pas créé d’obédience nationale, c’est parce qu’ils craignaient, assure-t-on, que celle-ci ne soit infiltrée par le pouvoir en place et n’en devienne un instrument, ce qui est parfois le cas dans d’autres pays.

Quoi qu’il en soit, la plupart des obédiences plus ou moins liées au GO et à la GLF participent aux Rencontres humanistes et fraternelles africaines et malgaches (Rehfram), qui se réunissent chaque année depuis 1992 dans une capitale africaine, et auxquelles sont invitées ces loges françaises. Les deux dernières réunions ont eu lieu en 1996 à Libreville, au Gabon (avec 400 participants), et en 1997 à Cotonou, au Bénin (avec 600 personnes, dont des délégués de plusieurs pays d’Europe).

Les loges africaines affiliées à la GNLF - qui fait, en l’occurrence, cavalier seul - ne participent pas à ces rencontres. La GLNF a essaimé ces dernières années en Afrique noire, et cette avancée de la seule obédience française reconnue par la Grande Loge unie d’Angleterre et par la maçonnerie américaine agace les autres loges françaises, où certains la considèrent comme le cheval de Troie de l’influence anglo-saxonne sur le continent africain, ce dont elle se défend énergiquement.

Aucune loge des anciennes colonies britanniques n’est conviée aux Rehfram (elles sont aussi divisées entre obédiences liées à la Grande Loge unie d’Angleterre, à celle d’Ecosse ou celle d’Irlande, comme par exemple au Nigeria, au Zimbabwe, au Kenya et en Ouganda). En revanche, le GO du Zaïre, une émanation du GO de Belgique, prend part à ces réunions « humanistes et fraternelles » entre loges d’Afrique francophone.

 

Face à la répression

LES francs-maçons n’ont jamais manqué d’ennemis, souvent peu recommandables, ce qui constitue sans doute leur meilleur « certificat de moralité ». Le plus acharné et le plus impitoyable était Hitler, qui entendait lutter contre un imaginaire « complot judéo-maçonnique ». Les dictatures fascistes (de Mussolini, de Franco, de Salazar et de Pinochet) ont également interdit la franc- maçonnerie.

A l’autre extrême, les communistes étaient, eux aussi, hostiles, du moins à l’origine : en 1922, le Parti communiste français ratifia la décision du IVe congrès de l’Internationale communiste excluant les francs-maçons de ses rangs. De fait, les communistes français durent choisir entre la franc-maçonnerie et le PC (5). Plus récemment, les islamistes affichent également leur opposition formelle à la franc- maçonnerie.

Quant au Vatican, sa position a quelque peu évolué. La première condamnation de la franc-maçonnerie par l’Eglise catholique remonte à 1738 et fut l’oeuvre du pape Clément XII. Son hostilité aux « frères de lumière » atteignit son paroxysme lors de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Malgré un certain apaisement de la lutte entre cléricaux et laïcs (les francs- maçons ne sont plus excommuniés), les loges restent suspectes aux yeux des catholiques intransigeants. En 1983, la Congrégation pour la doctrine de la foi a encore proclamé que les fidèles francs-maçons sont « en état de péché grave ».

C’est dans ce contexte que la franc-maçonnerie africaine s’est vu interdire dans plusieurs pays du continent et y a été parfois persécutée. La répression la plus notoire a été celle dont des francs-maçons africains ont été l’objet en 1963 en Côte-d’Ivoire. Cette année-là, le président Félix Houphouët-Boigny imagina une série de complots qui lui fournirent l’occasion d’éliminer de la scène politique les dirigeants de l’aile gauche du Parti démocratique de la Côte-d’Ivoire - parti unique à l’époque - soupçonnés de sympathies communistes. Plusieurs des accusés de ces complots étaient francs-maçons, la plupart du Grand Orient, notamment Jean-Baptiste Mockey, Jean Konan Banny, Amadou Thiam et Ernest Boka. Ils furent humiliés, battus, torturés, parfois en présence du président lui-même, à Yamoussoukro. Ernest Boka mourut en détention. La franc-maçonnerie fut interdite, Grande Loge de France comprise ; mais, en 1971, le président ivoirien lui-même reconnut solennellement en public que les complots de 1963 n’étaient qu’une affabulation, dont il accusa un obscur commissaire de police, et les accusés furent réhabilités. Certains furent même nommés à nouveau ministres, comme Jean-Baptiste Mockey. Les feux des loges ivoiriennes furent rallumés au début des années 70 après une intervention auprès d’Houphouët de M. Pierre Biarnès, initié au GO, qui était à l’époque correspondant du Monde en Afrique de l’Ouest et qui était mandaté, pour ce faire, par le grand maître d’alors de cette obédience, Fred Zeller (6).

Dans l’ex-Zaïre, le président Mobutu a interdit la franc-maçonnerie lors de son arrivée au pouvoir en 1965, avant de l’autoriser à nouveau en 1972. A Madagascar, lors de son premier mandat présidentiel, M. Didier Ratsiraka, à l’époque marxisant mais marié à une catholique, avait interdit la franc-maçonnerie - celle-ci est cependant redevenue très active dans la Grande Ile depuis le tournant démocratique qui préluda à l’élection du président Albert Zafy, en 1993. Une Grande Loge nationale malgache, parrainée par la GLNF, a été créée en 1996, et concurrence le Grand Rite Malgache, proche du GO.

L’avènement de régimes marxistes ou marxisants - en Guinée sous Sekou Touré, au Mali sous Modibo Keita et au Bénin sous M. Mathieu Kérékou - entraîna aussi l’interdiction de la franc- maçonnerie dans ces pays. Fily Dabo Cissoko et Hammadoun Dicko au Mali, Barry Diawandou et Barry III en Guinée, francs-maçons et opposants aux régimes en place, furent arrêtés et moururent en détention. Au Bénin, il fallut une intervention du conseiller Guy Penne, au début des années 80, pour que M. Mathieu Kérékou consente à la réouverture des loges.

C’est cependant au Liberia que des francs-maçons ont été le plus férocement éliminés, lorsque le sergent-chef Samuel Doe prit le pouvoir par un coup d’Etat en 1980. Depuis des générations, la présidence de la République et le gouvernement avaient été accaparés par des Afro-Américains, en général affiliés à la grande obédience noire de la franc-maçonnerie américaine, dite de Prince Hall. Le palais présidentiel arborait d’ailleurs des armoiries maçonniques. Le président Tolbert (franc-maçon comme son prédécesseur William Tubman) fut assassiné, et Samuel Doe fit ensuite exécuter en public tous les membres du gouvernement.

La franc-maçonnerie est aussi dans le collimateur de l’islamisme, ce qui n’empêche pas des musulmans d’Afrique noire d’y adhérer (les Libanais, chrétiens ou musulmans, établis sur le continent sont d’ailleurs relativement nombreux dans les loges d’Afrique occidentale). La référence au Grand Architecte de l’univers est très oecuménique, et les francs-maçons musulmans peuvent donc, en principe, prêter serment sur le Coran, comme les juifs sur la Torah et les chrétiens sur la Bible. L’un des plus illustres francs- maçons musulmans est sans aucun doute le président gabonais El Hadj Omar Bongo, dont la conversion à l’islam, en 1973, avait suscité d’autant plus d’étonnement que la grande majorité de la population gabonaise est soit animiste, soit chrétienne (7).

Au Sénégal, on trouve des francs-maçons dans les sphères du pouvoir, bien que la très grande majorité de la population soit de confession musulmane. La franc- maçonnerie s’y heurte à la vive hostilité d’une frange intégriste islamiste. « Non, un musulman ne peut pas être franc-maçon », a titré la revue Etudes islamiques, tandis que le périodique Wal Fadjiri reprenait un article de la revue égyptienne Al Lewa’ Al Islami affirmant que « la franc-maçonnerie et le mouvement Bahaï ainsi que leurs clubs de services (Rotary, Lions, etc.) sont issus du judaïsme et clairement incompatibles avec l’islam ». Cette hostilité n’empêche pas différentes obédiences de faire du prosélytisme en pays musulman - ainsi la GLNF, qui a récemment créé trois loges à Djibouti, où l’on prête serment sur le Coran.

Pourquoi la franc-maçonnerie a-t-elle prospéré en Afrique noire ? On peut avancer sans doute que les sociétés secrètes sont familières aux Africains : il en existe dans la plupart des communautés villageoises, où, selon des ethnologues comme le Père Eric de Rosny, elles représentent un contrepoids efficace à la puissance des chefs traditionnels [8]. Il est probable aussi que, à l’époque coloniale, les Africains qui « entraient » en maçonnerie - et qui appartenaient, pour la plupart, à l’intelligentsia - y voyaient un moyen de promotion sociale, puisque leur admission dans une loge les plaçait à égalité avec les Blancs au sein de l’obédience.

L’aspect ésotérique et quasi mystique de la franc-maçonnerie a aussi attiré des intellectuels, tel le grand écrivain malien Hampaté Ba (musulman), qui y voyait une école d’oecuménisme et de réconciliation entre les religions monothéistes (9), mais qui ne resta pas longtemps franc- maçon.

Les obédiences, tout en cultivant la spiritualité, n’en inscrivent pas moins leur action dans le siècle. Comme sur les autres continents, les loges d’Afrique entendent jouer un rôle dans les affaires de la nation et interviennent à l’occasion sur la scène politique, souvent pour jouer les médiateurs. Ce fut le cas, notamment, au Bénin, lors de la conférence nationale de 1989 qui accompagna le rétablissement du multipartisme. Le Grand Bénin publia à cette occasion un texte qui appelait à la tolérance et contribua à éviter des affrontements violents.

Les francs-maçons du Togo tentèrent également, en 1993, de réconcilier le Rassemblement populaire du Togo du président Eyadema (qui fit fermer les loges en 1972 avant de les ré-autoriser quelques années plus tard) et ses opposants lors d’une rencontre organisée à Paris au siège du GO : le dialogue ainsi instauré ne déboucha sur rien de concret. Ce fut à nouveau le cas récemment, on l’a vu, au Congo-Brazzaville.

 

Une sourde lutte avec les Rose-Croix


Ces interventions dans la vie politique suscitent, bien entendu, de sérieuses rivalités, non seulement entre obédiences plus ou moins concurrentes, mais aussi avec d’autres organisations plus ou moins vaguement apparentées, du moins dans l’esprit du public. C’est le cas au Cameroun, où s’est apparemment développée une sourde lutte d’influence entre les maçons et les Rose-Croix.

Longtemps, la rumeur publique a prétendu que le président Paul Biya était rosicrucien, d’autant plus que le grand maître des Rose-Croix du Cameroun, M. Titus Edzoa, ancien ministre, avait accédé au poste de secrétaire général de la présidence. Un véritable coup de théâtre s’est produit en 1996 lorsque le grand maître de la branche française de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose- Croix (Amorc), M. Serge Toussaint, venu à Douala en juin 1996 pour une visite de travail, annonça que le nom du président camerounais ne figurait pas dans les fichiers de l’Ordre. Quelques mois plus tard, M. Titus Edzoa quittait son poste à la présidence et, en juillet 1997, était arrêté pour une affaire concernant la liquidation d’une banque. Entre-temps, le grand maître des Rose-Croix avait annoncé sa candidature contre M. Paul Biya à la prochaine élection présidentielle (10)...

Les récentes Rehfram ont fait l’objet d’une large couverture dans la presse locale, avec conférences de presse des grands maîtres africains et français. A Cotonou, en 1997, ces derniers ont tenu une conférence de presse conjointe, dont un quotidien béninois a rendu compte. L’un des dignitaires francs-maçons minimise les « incompréhensions »qui subsistent entre l’Eglise catholique et la franc-maçonnerie, tout en ajoutant : « Avec les autres religions, protestante et musulmane par exemple, il n’existe aucun problème (11). »

Les Rehfram de 1997 donnèrent, par ailleurs, lieu à un affrontement sévère entre le GO de France et les obédiences africaines. La délégation du GO y prêcha implicitement une laïcité agnostique à la française, ce qui déclencha une vive riposte de la Conférence des puissances maçonniques africaines (CPMAF, qui regroupe la plupart des loges africaines francophones). La CPMAF souligna, dans une déclaration, que l’Afrique avait « trop souffert des ingérences de toutes sortes », précisant que les Rehfram « ne sauraient être ni le théâtre de rivalités (...), ni une tribune de joutes démagogiques, ni un enjeu des hégémonies avouées ou non ».

Le troisième terme de cette mise en garde visait la tentative du Grand Orient d’amener les obédiences africaines à abandonner le Centre de liaison et d’information des puissances maçonniques signataires de l’appel de Strasbourg (Clipsas) pour rejoindre l’Association maçonnique intercontinentale libérale (AMIL), créée à l’initiative du GO. Lors d’une réunion à Santiago du Chili, en 1996, celui-ci a, en effet, quitté le Clipsas, qu’il accusait de se comporter comme une « super- obédience ». Fondé en 1961 (et actuellement présidé par Mme Marie-France Coquard, ancienne grande maîtresse de la Grande Loge féminine de France), le Clipsas laisse à chaque obédience la liberté d’exiger ou non la croyance en Dieu, mais critique la franc-maçonnerie anglo-saxonne (12), à laquelle il entend plus ou moins faire contrepoids. Il regroupe près d’une cinquantaine d’obédiences (européennes, africaines et sud-américaines).

L’AMIL - qui comptait, au départ, moins d’une dizaine d’obédiences - se veut encore plus laïque que le Clipsas, et on peut sans doute inscrire la démarche du GO à Cotonou dans le contexte plus général de la rivalité entre la France et les Etats-Unis sur le continent africain. Mais cette démarche (outre la réaction négative des obédiences africaines) a provoqué quelques défections au sein de l’AMIL. D’autres loges françaises n’ont pas caché, de leur côté, qu’elles partageaient la position de la CPMAF.

Sans doute des sociologues verront- ils, dans la réaction de la CPMAF et dans son rejet des propositions des laïcs du GO, la preuve que les sociétés africaines restent profondément imprégnées de religiosité, que ce soit celle des cultes ancestraux ou celle des confessions chrétiennes ou musulmanes. Mais peut-être est-ce moins simple. La laïcité telle que l’entend le GO n’exclut nullement la liberté de conscience, comme en atteste l’adhésion de francs- maçons africains catholiques, protestants et musulmans à cette obédience, illustration de l’attirance un peu étrange qu’exerce la franc-maçonnerie sur le continent.

Claude Wauthier (source)

comequma

LA FRANC-MAÇONNERIE ET L'AFRIQUE

L'influence de la « franc-maçonnerie », et plus globalement des sectes, en Afrique constitue l'un des sujets de conversation les plus animés dans des milieux de combat pour la libération de l'Afrique. Beaucoup estiment que ces loges sont si puissantes qu'elles bloquent le « pouvoir révolutionnaire » du peuple.

 

Au fond, s'il faut reconnaître à ces sectes leur efficacité clientéliste, leur donner en revanche une telle importance revient à enfermer notre peuple dans l'inaction. Car, si les forces qu'il combat sont purement et simplement spirituelles, comment va-t-il les vaincre si ce n'est avec de la spiritualité; une spiritualité plus forte ou encore avec du spiritisme. Aussi, c'est pousser les africains à embrasser davantage de spiritualité ou de religiosité au moment même où l'on s'aperçoit que l'un des problèmes des africains est leur façon excessivement spiritualiste de voir le monde. Laquelle perception les détourne de la réalité d'un monde où des peuples dominateurs et conquérants ont érigé la violence en norme et les sciences techniques mortifères, en la mesure de toute chose.

Il faut donc ramener dans leurs justes proportions ces loges et autres sectes qui peuplent l'Afrique. On sait, certes, que Lissouba, ex-président du Congo a été initié au « Grand Orient de France (GOF) », et Sassou Nguesso à une loge sénégalaise affiliée à la « Grande Loge nationale française (GLNF) ». On sait que les Bongo, père et fils sont initiés à la « franc-maçonnerie ». Le 31 octobre 2010, Ali Bongo en digne successeur de son père a été publiquement intronisé « Grand Maître » de la « Loge du Gabon »  qui est une aile marchante de la « Grande Loge Nationale de France ». Avant lui, Sassou Nguesso a été confirmé publiquement « Grand Maître » de la « Grande Loge du Congo » le 18 octobre 2007. On sait aussi que des membres du gouvernement criminel de Côte d'Ivoire à commencer par Alassane Ouattara et Hamed Bakayoko (perçu d'ailleurs à l'intronisation d'Ali Bongo) sont des initiés. Blaise Compaoré grand maître de la « Grande Loge du Burkina Faso », a fini par céder le sceptre à Djibril Bassolé, son ex-ministre de la Sécurité. Abdoulaye Wade reconnait avoir été initié avant de prendre ses distances avec le milieu. Ah bon ?? !! Idriss Déby du Tchad est fréquemment cité. Il en est de même pour François Bozizé. Yayi Boni du Bénin a fermement démenti appartenir à la franc-maçonnerie mais il ne s'était pas empêché de réunir ses amis à Cotonou en février 2011 lors d'une rencontre appelée Rencontres humanistes et fraternelles africaines et malgaches (Rehfram).

La plupart de ces « sociétés maçonniques africaines » sont nées d’une fusion des loges françaises qui, depuis l'époque coloniale et même esclavagiste (le « Grand Orient » étant présent à Saint-Louis au Sénégal depuis 1781), ont labouré le sol africain en toute discrétion à savoir : le « Grand Orient » et la « Grande Loge de France ». Il en est ainsi des « Grands Orients » et « Loges associées du Congo (GOLAC) » et du « Grand Bénin de la République du Bénin (GBRB), du « Grand Rite équatorial gabonais (GRE) » qui rivalise avec la « Grande Loge Nationale du Gabon », des « Grands Orients » et « Loges unies du Cameroun (GOLUC) ». La Côte-d’Ivoire a elle aussi ces obédiences, dont la « Grande Loge unie » et la « Grande Eburnie », proches respectivement de la « GLF » et du « GO ». Au Togo, on parle des « loges du Grand Orient » et de la « Grande Loge Nationale du Togo (GLNT) » qui compte 41 loges allant de Lomé à Dapaong en passant par Togoville, Aného, Kara, Notsè, Kpalimé, Pagouda, Atakpamé, Afagnan, Glidji et Niamtougou. Sont aussi présents pêle-mêle en Afrique, d'autres loges et ordres à savoir des démembrements de la « Loge unie d'Angleterre », l'« Ordre de Malte », les « Templiers du Soleil », la « Rose Croix » etc ...

Comme on peut le voir, les loges maçonniques rassemblent le gotha de la mafia africaine. Leur première clientèle est ce qu’on appelle « les chefs d’Etats africains ». Puis, il y a les « ministres », les hauts cadres administratifs ou les hauts fonctionnaires, ensuite les « hommes d’affaires », les écrivains, les fameux intellectuels africains…etc. On retrouve dans ces réseaux aussi bien des tyrans africains au pouvoir que nombre de leurs « opposants » comme ceux-ci aiment se faire appeler. « Frères » en coulisse et derrière les rideaux ; « opposants » en public. Et avec ces petits jeux, ces « opposants-frères » appellent au « changement », à « l'alternance », au « soulèvement populaire ». La stratégie de ces loges est de posséder ce qui est, par renversement de valeurs, appelé « les élites africaines », c’est-à-dire les représentants locaux du système colonial. C'est par le biais de ce conglomérat du crime et « cadres coloniaux », que ces fameuses sociétés secrètes exercent efficacement leur influence et créent des conditions optimales d’investissements, c’est-à-dire les conditions du pillage en faveur de leurs membres métropolitains, hommes d'affaires.

Ces loges créées et pilotées par des occidentaux notamment les français fabriquent des liens mystiques qui ne sont rien d'autre que des relations mafieuses aux fins purement économiques. Des relations mafieuses entourées de mythes spirituels et religieux. Leurs dirigeants, connaissant la crédulité et le clientélisme des africains à commencer par ce qu'on appelle « les dirigeants africains », organisent de temps en temps dans les territoires africains des cérémonies au cours desquelles ils remettent aux tyrans africains quelques gadgets constitués de compas, d'équerre, de colliers, d’épée, avec de petits sacoches (tabliers) qui leur entourent la taille. Ils leur apprennent quelques paroles et gestes mystificateurs qui leur servent à faire peur aux populations et qui soi-disant leur donnent une ascendance sur la masse africaine. Quand ils sont en difficulté avec leur peuple, les loges leur viennent en aide grâce aux réseaux médiatiques, politiques, militaires et judiciaro-affairistes qui lient cette mafia tropicale à ses partenaires du Nord. En contrepartie, les dictateurs africains offrent de l’argent liquide à leurs « frères maçons », financent directement leurs campagnes politiques et offrent des contrats commerciaux et d’exploitation des richesses africaines à leurs compères et aux alliés de ceux-ci. Mieux, lorsqu'il y a un conflit de pouvoir entre différentes loges ou entre « francs-maçons » de même camp, les deux parties se prêtent assistance dans ce qu'ils font de mieux : la « médiation ». Ainsi, dans de nombreux « conflits », on voit des « francs-maçons » sillonner des territoires africains se présentant comme médiateurs. Ce fut, par exemple, le cas avec la déchirure familiale entre les Gnassingbé et avec les soubresauts maçonniques qui avaient fait déplacer Sassou Nguesso auprès de ses frères du Togo en février 2011.

Etant entendu que les satrapes africains n’ont aucune légitimité populaire, ils se retrouvent parfaitement dans ce type de jeu. Ils espèrent trouver dans ces loges ce qu’ils n’ont pas obtenu du peuple. En mettant sous contrôle psychologique ces guignols africains, les maçons métropolitains s’offrent l’Afrique et la volent allègrement au nom de la fraternité maçonnique. C’est là que se trouve leur dangerosité. Nulle part ailleurs. C'est pour cela que ces relations maçonniques publiquement affichées ou chuchotées ne doivent pas constituer des sources de peur et de fantasme collectifs au point de paralyser la résistance qu'il faut leur opposer. Il s'agit de réseaux obscurs, d'adeptes d'occultisme qui s'entourent de mythes et de mystifications pour atteindre leurs objectifs politico-affairistes. Ce sont des clans qui se parent de ces mythes et mystifications, bluffant ainsi une large partie sinon la quasi-totalité du peuple qui est poussé à croire en leur invincibilité. C'est donc une escroquerie. Et c'est en tant que tel qu'il faut chercher à les combattre.

D'ailleurs ces différents réseaux forment derrière eux, pour la relève, des pépinières au travers des « Lions Clubs » et des « Rotary clubs » qui prétextant faire de l'humanitaire en Afrique, recrutent au sein de la jeunesse africaine. Ces jeunes recrues qui sont dressés en costume noir, chemises blanches, cravate noire dessus au vu et au su de tous, devenant grands, prennent la place de leurs prédécesseurs et continuent en toute tranquillité de flétrir le continent et de livrer ses ressources à leur « frères maçons » du Nord au détriment du peuple africain. Ainsi la colonisation est assurée d'un merveilleux avenir.

On doit conclure que les « francs-maçons » sont donc au pouvoir en Afrique. Leur mise en scène ici et là relève d’une stratégie de communication visant à impressionner le peuple, lui faire peur, lui rappeler qu'il a en face de lui des individus protégés par des esprits et donc invincibles. Toutefois ces démonstrations initiatiques et rituelles ne sont rien sauf des mystifications qui ne peuvent en aucun cas bloquer l'élan de liberté et d'affranchissement du peuple. Aucun esprit, aucun pouvoir fut-il maçonnique, aussi obscurs et inquiétants que puissent être ses pratiques, ne peut bloquer un peuple qui a décidé de s'affranchir. (source)

 

Dans la police, aussi

comequmaLes francs-maçons ont pénétré la police plus que tout autre corps de métier.. La préfecture de police de Paris, et particulièrement la police urbaine de proximité (PUP), constitue, de l'avis général, le plus grand fief maçon de la profession. L'ancien préfet de police de la capitale lui-même, Philippe Massoni, ancien commissaire des RG, qui occupa huit ans ce poste ultrasensible, est le maçon le plus célèbre de la police nationale. Après avoir fréquenté la loge de perfection 573 Le Parthénon ou le Sublime Aréopage 309 Lutétia, il obtint, en 1997, le titre de souverain grand inspecteur général du 33e degré. L'un des plus hauts grades de la GLF. Philippe Massoni .. est actuellement conseiller de Jacques Chirac pour les affaires de sécurité à l'Elysée. La sécurité publique, les Renseignements généraux (RG) et les CRS seraient plus maçons que la police judiciaire (PJ). Et l'on pourrait compter jusqu'à 1 frère sur 2 policiers dans certaines directions du ministère de l'Intérieur ... les maçons demeurent à des postes clefs. De même, la plupart des syndicalistes les plus influents de la «grande maison» sont maçons. Les frères sont également très présents dans les associations internes à la police, comme l'orphelinat mutualiste ou l'Association nationale d'action sociale de la police nationale (Anas). .. chaque ministre ayant des frères dans son entourage, certains fonctionnaires peuvent espérer entrer dans ses bonnes grâces en devenant maçons eux-mêmes. Au cabinet de Pasqua, c'était le frère Daniel Léandri, ancien brigadier promu officier, qui centralisait les dossiers sensibles et les demandes d'avancement. Côté socialiste, Pierre Joxe, initié lui aussi, avait truffé son cabinet de frères. certains maçons ayant quitté la police ont conservé des liens fraternels avec leur ancien milieu. Le cas le plus célèbre est celui de Michel Baroin. Cet ancien commissaire des RG, .. devenu grand maître du GO et président de la puissante Garantie mutuelle des fonctionnaires (GMF), employait certains de ses frères collègues à la retraite. De même, un autre ancien commissaire des RG, passé à la préfectorale, occupe actuellement un poste sensible à la mairie de Paris.

Jean Nadolski, un commandant de police, alors président de La Reynie, fréquentait la loge Spinoza de la GLF, la même qu'Eric Turcon, avocat d'Alfred Sirven, l'un des principaux protagonistes de l'affaire Elf et... maçon lui-même, au GO.

On se souvient du scandale de Carrefour du développement, qui mit aux prises Christian Nucci, ministre de la Coopération, et Yves Chalier, son chef de cabinet, tous les deux frères en maçonnerie dans la loge Victor-Schoelcher du GO. Les divers rebondissements de ce feuilleton ont conduit à la mise en examen d'un policier maçon, Jacques Delebois. Cet ex-n° 2 du Service de coopération technique internationale de la police et ancien commissaire à la DST a été accusé d'avoir fourni le vrai-faux passeport utilisé par Yves Chalier pour fuir la France.

Non moins célèbre, l'affaire Schuller-Maréchal, en 1995, a commencé avec un chef d'entreprise, Francis Poullain, ancien brigadier de police maçon, qui avait conservé un véritable réseau d'influence. Lors de l'affaire du vol de scellés d'Elf, en 1997, quand des procès-verbaux disparurent mystérieusement de l'un des bureaux de la sous-direction des affaires économiques et financières de la rue du Château-des-Rentiers, un autre policier maçon, proche d'un directeur de la même obédience, fut suspecté. Cette hypothèse n'a pas été confirmée par l'enquête judiciaire, qui a abouti à un non-lieu.

L'implication de policiers maçons dans divers réseaux aux objectifs sinon troubles, du moins mystérieux a pu également se vérifier à l'occasion des tentatives maçonniques pour trouver une solution au problème corse. Etonnante confusion des rôles, où l'on vit un maçon policier dénoncer d'un côté ce qu'il aide à mettre en œuvre de l'autre*.

Source : L'Express du 19/04/2004
Article de par Laurent Chabrun, François Koch, Jean-Marie Pontaut, Romain Rosso
"Enquête embarrassante : Comment les francs-maçons ont investi la police"

 

 

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