Dans un monde fait d'une somme de nationalismes, l'humanité ne pourra se défaire de l'oppression du capitalisme qu'en se mobilisant d'une même voix partout dans le monde. Ce 15 Octobre 2011 marque le début de la révolution mondiale. --------- INDIGNÉS du MONDE ---------
Le 15 octobre 2011: LE DÉBUT DU CHANGEMENT A SONNÉ !
Qu'on ne s'y trompe pas: malgré une désinformation flagrante, intolérable, des grands "médias mensonges", le 15 Octobre a été un succès planétaire, un sans précédent dans l'histoire de l'humanité, et cette fois le silence complice des pouvoirs sur cette date est clairement visible. Report & analyse
Ce qu'il s'est passé dans le monde
ce 15 Octobre 2011 [15.O]
La désinformation des grands médias
La dernière preuve en date que les grands médias bossent pour le pouvoir et le capitalisme: la désinformation volontaire, qui n'est plus cette fois de la "minimisation des chiffres ", comme pour les différences d'estimations de l'affluence aux manifestations, qu'il y a toujours entre syndicats et police; là nous parlons de désinformation volontaire, généralisée sur les médias de masse à la solde du système. Il n'y a qu'à regarder les grandes agences de presse dont beaucoup de médias reprennent les dépêches:
Dites: "ils ne savient pas pourquoi ils protestent"
« Mobilisation limitée pour les indignés du monde entier » (L’Express)
« Le mouvement des "indignés" contre la crise et la finance mondiale a pris ce week-end une dimension planétaire, poussant dans la rue des dizaines de milliers de personnes » (AFP)
«Des milliers d’ "indignés" se sont mobilisés à travers le monde » (Reuters)
La réalité ? plusieures centaines de milliers, pour ne pas encore parler de plusieurs millions (à confirmer) à travers le globe, dans des pays comme la Corée, le Japon, les Etats-Unis, l'Amérique du Sud, Australie, Russie: aucun continent n'a été "épargné" par le syndrôme d'indignation globale qui symbolise la révolution culturelle mondiale tant attendue. L'éveil et le rassemblement de l'humanité autours de mêmes ras-le-bol & idéaux.
BERLIN- ALLEMAGNE
MADRID- ESPAGNE
SANTIAGO - CHILI
STOCKHOLM-SUEDE
LONDRES - ANGLETERRE
MANILLE - PHILLIPINES
SAN JUAN - PORTO RICO
SEOUL - COREE DU SUD
TOKYO - JAPON
TONRONTO - CANADA
BUCHAREST - ROUMANIE
LISBONNE - PORTUGAL
SARAJEVO - BOSNIE
BRUXELLES - BELGIQUE
PARIS - FRANCE
CONCERNANT LA GRECE & ROME
Si vous avez eu vent de ce qu'il s'est passé dans le monde ce 15 Octobre, c'était sans aucun doute en rapport avec les débordements de Rome, ou de Grèce, où l'on peut voir des affrontements entre manifestants et police. C'est à peu de choses près la généralitsation du discours officiel dans les médias dominants, leur première idée à retenir des "indignés". Une autre preuve de manipulation, cette fois.
ATHENE - GRECE
EN GRECE
ROME
CONCERNANT LA FRANCE
On entend partout dans les médias que "la mobilisation peine en france", ou qu' "il n'y a pas d'indignés, ici". C'est vrai et faux en même temps: en france, nous avons encore trop dans le frigo pour être massivement, comme en espagne ou en grèce, dans la rue. Pas que nous ayons tous un frigo garni, mais ce taux est plus fort qu'ailleurs. Mais la désinformation sur le rassemblement parisien et ceux d'autres villes en comme Strasbourg montrent que les indignés sont bien là, et qu'il ne manque pas grand chose pour le "high score" dans la rue.
Le mouvement de WallSteet et son occupation sont sûrement l'un des moments les plus importants de notre histoire moderne récente, puisqu'ils symbolisent le réveil du peuple américain, peu enclain à descendre massivement dans les rues d'une manière générale, pour contester l'autorité. Cette fin d'année 2011 est donc décisive.
En quelques semaines, le climat a changé. Début 2010, quand nous expliquions que la crise n’était pas finie et qu’une réplique plus grave encore était en préparation, nous étions à contre-courant du discours dominant : tout était sous contrôle ! Il y a cinq mois encore, nous étions « trop pessimistes » : le G8 de Deauville, fin mai, n’a pas consacré une minute à la crise financière !
Mais aujourd’hui, nul ne conteste la gravité de la situation : le président de l’Autorité des marchés financiers (AMF) affirme que nous risquons « un effondrement de l’ensemble du système économique mondial ». Quant à Nicolas Sarkozy, il expliquait récemment devant quelques députés qu’un tsunami menace nos économies : « Non pas une récession, comme en 2008-2009 mais un vrai tsunami. »
Il faudrait être aveugle pour ne pas voir les dangers : la dette totale des Etats-Unis atteint 250 % du PIB. Au premier trimestre, alors que la dette publique augmentait de 380 milliards de dollars (274,8 milliards d’euros) en trois mois, le PIB n’a augmenté que de 50 milliards. De plus en plus de dette pour de moins en moins de croissance ! La première économie mondiale est comme une voiture qui a besoin d’un litre d’huile tous les 300 mètres. A tout moment, elle peut casser une bielle et le moteur va exploser.