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LE THEOREME
DE LA GOUTTE D'EAU
 
 

<< On ne peut pas reprocher aux autres
de ne pas être comme soi-même
>>

 

Goutte d'eau & onde

 
Tolérence, connaissance, solidarité
 
 
 
 

Nous n'avons pas tous le même degré de conscience: de part nos âges, nos parcours, nos environnements différents, entre autres. Attendre de l'autre qu'il ressente les même choses, qu'il ait assimilé les mêmes informations, assisté aux mêmes conférences, lu les mêmes documents n'est pas un comportement rationel et objectif. Nous sommes une somme de différences. Comme dans les jeux de rôle, les statistiques entre personnages déterminent qui vous êtes.

Nous sommes donc tous souvent, voir toujours, "plus" ou "moins" (.....) qu'un autre. Prenons la métaphore d' une goutte d'eau et de l'onde qui se propage depuis le point d'impact, (niveau "zéro", nul, inexistant) vers l'infini (degrés de plus en plus élevés) pour imager le propos.

EN CONSTRUCTION

 

Prenons pour exemple une notion au hasard, comme le militantisme :

▶ Au degré inexistant, on trouve les personnes qui ne remettent rien en cause; des personnes qui ne se lèvent contre rien car tout est parfait à leurs yeux, ou par confort ...

▶ Aux niveaux intermédiaires, on trouve les syndicalistes, les militants divers pour des causes variées: sociales, environnementales (...)

▶ Plus on s'éloigne du centre, plus le militantisme est prépondérant chez l'individu, allant de l'acte citoyen quotidien au militantisme plus dur, orienté dans l'action directe de terrain, d'opposition physique à une forme de violence sociale, environnementale (...) contestée.

Reprocher à quelqu'un d'être moins engagé que soi-même peu paraître légitime, quand on sait que toutes nos vies sont impactées et ravagées par la société capitaliste; cependant il faut se poser ces questions:

- Ces personnes sont-elles aussi bien informées que nous ? Elles sont sûrement à mille lieues d'imaginer ce que nous aurions acquis comme convictions de par nos propres parcours d'éveil.

- A l'inverse: ces gens du peuple qui reprocheraient aux plus engagés de commettre des actions directes, jugées par les médias menteurs de "violences", ont-ils conscience que l'acte de jeter une brique dans la vitrine d'une banque est peut-être moins violent que le simple fait de posséder cette banque ? C'est pourtant la triste réalité des banquiers gangsters, cette mafia légale et acceptée.

Un exemple emblématique: le degré de richesse des individus

▶ Au niveau zéro, les plus démunis meurent tous les jours.

▶ Aux niveaux intermédiaires, les classes sociales se sont plus ou moins fondues dans une large classe de gens qui tentent de survivre quotidiennement en ne pouvant à peine boucler les mois. D'autres, beaucoup moins répandus, peuvent jouir plus ou moins sans danger de ce que la consommation a à leur offrir (...)

▶ Au degrés les plus hauts, ceux qui n'ont rien à faire pour vivre aisément, qui vivent du revenu du travail d'autrui, qui pratiquent la bourse, qui manipulent l'économie (...) Ce cas particulier est cependant hors sujet car légitimement contestable humainement.

Il semble évident que juger les autres pour leur situation (variablement) plus aisée ne soit qu'une forme de violence basée sur l'incompréhension: en effet, il faut s'insurger contre les raisons de ces inégalités et contre ceux qui les ont permises; mépriser l'autre (par pure jalousie, dans le fond) pour son niveau de vie variablement supérieur, participe à occulter encore plus les vrais coupables de ces disparités.


Redire

 

 

EN CONSTRUCTION

« Il vaut mieux se rassembler sur ce qui nous unit de Bon que de nous affronter pour nos divergences »

 

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