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Le Petit
Campemant Autonome Temporaire
REPORT D'UN MOMENT CHAMPÊTRE ET DE LA MISE EN PRATIQUE RÉVOLUTIONNAIRE

 

Retour au campement

Faisant echo à "T.A.Z." d'Hakim Bay (Tempory Autonomous Zone = Zone d'autonomie temporaire), a été monté un campement alternatif auto-géré dans les faubourgs de Strasbourg. L'idée était de dénoncer le G8 et tous ces groupes opaques de décisions anti-démocratiques de la gouvernance mondiale, tout en jetant les bases d'une alternative concrète au système que nous dénonçons. La récup' de bouffe, son stockage et sa distribution lors de soupes populaire est un processus maintenant maîtrisé au sein du "Collectif Informel" et de "Maison Mimir", il a été la base de notre autonomie pendant ces 3 jours/3 nuits. Nous avons donc pu organiser la vie pour le campement, avec les toilettes sèches (4 étoiles au guide du Décroissant Auto-gestionnaire) et le montage de la tente de projection, sous la pluie, qui a pu nous permettre de passer la première nuit (calme) au sec.

Le lendemain, début de construction d'une zone de compost qui servira à enrichir le sol pour la prochaine année de maraichage, en 2012. De même, l'ossature d'une serre à semis a été montée, suivie dans la foulée d'un salon champêtre pour quand il y aura du monde pour jardiner.

Les projections ont doucement été amorcées pour les quelques participants venus nous rejoindre. Des films comme: Surplus, De la Servitude Moderne, L'ile aux fleurs, Simplicité Volontaire et Décroissance, Zeitgeist Addendum, America From Freedom to Fascism, et d'autres, mais aussi un panneau d'affichage participatif, ont rappelé pourquoi nous étions là.

La récup' de nourritue nous a permis de resservir les convives pendant les trois soirs. Le dernier soir, une troupe d'improvisation théâtrale nous a rejoint, leur spectacle participatif a ravi toutes les tranches d'ages présentes, des plus jeunes aux plus expérimentés de nos camarades. S'en est suivi une bœuf musical superbement orchestré par des camarades venus ce soir là. De la musique en journée, pour ne pas gêner, la nuit, le voisinage non loin de là.

Loin des actions activistes et de la confrontation, nous avons misé sur l'expérimentation concrète d'alternatives urbaines, en posant les bases d'un futur collectiviste

 
REPORT EN COURS // PHOTOS ET TEXTES à SUIVRE
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Quelques clichés en attendant la suite :)
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Toilettes sèches
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Improvisation théâtrale
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Affiche

 

LETTRE AUX AUTORITES

STRASBOURG, le 23 mai 2011.

Objet : petit campement autonome temporaire et potager du 26 au 28 mai

 

                                     Madame NEFF,

Nous vous contactons concernant « le petit campement autonome temporaire » qui prendra place du 26 au 28 mai 2011 sur le terrain loué par Alexandre Glardon aux jardins familiaux, Impasse du Chatelet.

Nous avons choisi ces dates car au même moment à Deauville se déroulera le G8. Nous ne nous retrouvons pas dans le modèle actuel que le G8 défend et c'est pour cela que nous avons décidé de nous réunir pour discuter et réfléchir. Le week-end sera rythmé par différents temps : projections, débats, ateliers d'écriture, musique, repas, peinture, … Nous voulons proposer un espace de rencontre ouvert à tous et tourné vers les habitants du quartier. C'est d'ailleurs pour cela que nous avons également prévu des animations pour les enfants.

En parallèle de ces temps de discussion et de réflexion, nous débuterons un projet de jardin collectif. En effet, depuis maintenant plus de 6 mois, de nombreuses personnes gravitant autour de la maison Mimir rêvent de potager. Il y a de cela un mois, nous avons rencontré Alexandre Glardon qui nous a expliqué qu'il louait un terrain de plusieurs hectares sur lequel il serait possible de lancer cette dynamique.

Souhaitant mêler réflexion et action, nous avons décidé de lancer le potager ce week-end. Nous ne pourrons encore rien planter cette année car la terre a été souillée par de nombreuses années de monoculture. Cependant, durant ce week-end et les mois à venir, nous allons retourner la terre et la nourrir (compost, purin d'orties, …). Ainsi, nous espérons pouvoir commencer le maraîchage dès le mois de mars 2012 et ainsi produire nos propres légumes pour la saison prochaine.

Cette dynamique menée de manière autonome a de nombreuses similitudes avec les projets de jardins partagés menés par la mairie de Strasbourg. En outre, la nécessité de développer les projets de maraîchage péri-urbain et les AMAP sont également à l'ordre du jour au sein de l'institution strasbourgeoise.

Pour illustrer ces propos, voici quelques uns des objectifs du PLU de la ville de Strasbourg :

« 2° Une ville au développement urbain équilibré
         C'est une ville qui propose [...] le respect et la valorisation des espaces naturels et de la biodiversité, ainsi que le développement d'espaces verts et récréatifs de proximité.  »

« 4° Une ville exemplaire en matière d'énergie et de ressources
         C'est une ville qui recherche tous les moyens pour réduire sa consommation   d'énergie et donc son « empreinte écologique », notamment par une meilleure organisation de son territoire.  »

Nous partageons certains constats que les urbanistes et les politiques ont fait et à notre manière, nous répondons à ces besoins par la mise en place d'un projet pérenne et réaliste.

Permettre l'initiative des habitants Strasbourgeois n'est-ce pas un des grands enjeux du mandat de Mr Ries ?

Pour finir, nous souhaiterions préciser que cette rencontre n'a rien à voir avec les actions menés lors du campement « anti-otan » d'avril 2009. Aucune action n'est prévue à l'extérieur du terrain. Militant avant tout, nous ne voulons pas stigmatiser notre manière de vivre et les actions que nous menons. Bien au contraire, nous voulons les partager avec le plus grand nombre et permettre à chacun d'élargir le champ du possible, tant dans la réflexion que dans l'action.

Il va de soi que jardiner, discuter, débattre, peindre, écrire … sont des actions on ne peut plus pacifistes.

En outre, nous attendons une centaine de personnes au maximum.

Si vous souhaitez venir nous rencontrer pour vous rendre compte par vous même de ce que nous allons mettre en place sur le terrain, n'hésitez pas à passer nous voir !

 

Cordialement.
Un collectif de penseur, jardinier, rêveur, … utopiste et réaliste !

 
 
Carte des actions anti-g8

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Liste des Films diffusés

SURPLUS

SURPLUS (Consommation par la terreur)
Découvrir l'ovni "SURPLUS"


SERVITUDE

LA SERVITUDE MODERNE
Découvrir le film'de la servitude moderne'


-Simplicité volontaire et décroissance

-Solutions locales pour un désordre global

- END.GAME

(....en cours....)

 

Même si ils ne sont pas projetés, ces films sont à voire:
-INSIDE JOB
-LA STRATEGIE DU CHOC (Naomi Klein)
-America freedom to fascism (Aaron Russo)
-Volem rien foutre al païs (Pierre Carles)
-L'Argent Dette
(....en cours.....)

 
 
 
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G8/G20 Appel de Dijon : Deauville nous ne boirons pas de ton eau

vendredi 24 décembre 2010

2011, « la » dernière crise en date est dans sa troisième année, en Europe, la crise des systèmes financiers et bancaires est devenue crise des États. Après avoir jeté des milliards aux banques et aux grandes entreprises, les gouvernements disent ne plus pouvoir assumer leurs dettes et organisent, avec l’aide des institutions internationales (FMI, Banque européenne), les plans d’austérité : baisse des salaires, des aides sociales et des retraites, licenciements massifs, privatisation des services publics, destruction des droits sociaux... Si des mouvements de révolte se développent dans plusieurs pays, comme en Grèce, Roumanie, Angleterre, Italie, France, les politiques de casse sociale ne sont pas stoppées et commencent à produire leurs effets. Exploitation et inégalités croissantes, répression des migrants et développement des techniques de contrôle, gentrification et ghettoïsation s’accompagnent d’une propagande médiatique bien rodée et de politiques sécuritaires puissantes pour maintenir l’ensemble et éviter les débordements.

A un niveau global, la planète encaisse des pollutions en tout genre, la faim et la soif concernent des centaines de millions d’êtres humains, les guerres perdurent, mais les institutions internationales et les multinationales sont à la fête, les milliards pleuvent et leur pouvoir continue de s’étendre. Ces institutions peuvent tout faire sous prétexte de « gérer la crise », et ce, sans entraîner de résistances coordonnées. C’est dans ce contexte que les « puissants » de ce monde s’apprêtent à se rencontrer à Deauville (G8, les 26 et 27 mai) et Cannes (G20 en novembre).

Des premières discussions

Fin novembre 2010, une rencontre s’est déroulée à l’espace autogéré des Tanneries pour discuter de la possibilité d’organiser des résistances à ces deux sommets. Cette rencontre a eu lieu après que des « soirées de réflexion militante » sur la question des contre-sommets aient été organisées dans une quinzaine de villes, essentiellement en France et en Allemagne. Nous étions un peu plus de 80 de divers pays à nous retrouver à Dijon pour discuter, sur des bases anticapitaliste et antiautoritaire claires, de nos envies et réflexions sur les prochains G8 et G20. En attendant d’autres rencontres et réunions, voila en résumé ce à quoi nous sommes arrivés.

Ne pas aller à Deauville : ouvrir l’horizon des contre- sommets

Si certain.e.s participant.e.s aux discussions ont manifesté la volonté de se mobiliser directement à Deauville pour contester le G8, nous sommes nombreux à ne pas vouloir nous réunir sur le lieu même du sommet. La première raison est tactique, nous ne voulons pas aller exactement là où nous attendront les forces répressives, à l’endroit qu’elles ont choisi et où elles se seront longuement préparées. Les contre-sommets de Strasbourg, Copenhague et Bruxelles ont été instructifs : nous ne voulons pas servir une nouvelle fois d’entraînement aux techniques contre-insurrectionnelles des forces de l’ordre. Les premiers contre-sommets internationaux ont été novateurs en amenant dans l’espace public une critique théorique et pratique du capitalisme, et en produisant parfois des situations ingérables pour le pouvoir. Ces premières contestations ont réussi à dénoncer l’illégitimité des rencontres officielles et les ont obligés à quitter les centres villes et à se retrancher dans des camps fortifiés. Toutefois, depuis Gênes, la gestion des protestations par la police a énormément évolué tandis que nos techniques n’ont connu que des changements mineurs, trop souvent nous nous retrouvons à devoir subir plutôt qu’agir. Sans vouloir dévaloriser ce qui a été réalisé à ces occasions, les sommets officiels de l’OTAN à Strasbourg ou du G8 à Heilligendam se sont déroulés sans problèmes notables pour les dirigeants. Deauville est une petite station balnéaire bourgeoise qui sera à coup sûr militarisée et où la population nous sera hostile : les possibilités de bloquer efficacement le sommet du G8 (ou celui du G20 à Cannes) nous semblent quasi nulles. Enfin, nous ne voulons pas prendre part, cette fois encore, au grand jeu médiatique et à l’instrumentalisation politique qui s’ensuit. Nous ne voulons plus perdre notre énergie en accordant trop d’importance à des sommets qui, d’impostures en faillites, se décrédibilisent d’eux-mêmes. Le système s’effondre, faisons confiance aux professionnels pour ça, préparons la relève. Notre avenir ne dépend ni de Deauville ni de Cannes.

Pourtant, nous pensons qu’il est toujours nécessaire de contester radicalement ce que représentent le G8 et le G20 : le capitalisme et les sociétés de plus en plus violentes, inégalitaires et individualistes qu’il génère. Ces sommets officiels sont les espaces d’organisation et de légitimation des politiques capitalistes mondiales dont nous combattons les effets au quotidien. Nous voulons continuer à nous mobiliser à un niveau international contre ces institutions, mais nous pensons qu’il est plus efficace de le faire en appuyant les luttes locales, en multipliant les points de rupture et de résistance.

Le temps de la rencontre

Si nous remettons en cause la forme classique des contre-sommets, les moments de convergences internationales nous semblent toujours indispensables. Un des principaux intérêts des contre-sommets a toujours été les possibilités de rencontre, d’échanges d’idées et de pratiques, et la vie collective sur des bases égalitaires. Ces moments communs nourrissent nos luttes et nos possibilités d’action, nos réflexions et nos désirs. D’un autre côté, les camps des contre-sommets sont habituellement marqués par la pression du temps, l’urgence d’une semaine qui s’écoule, et par la pression répressive, l’omniprésence policière. Pour ces raisons, de nombreuses participant.e.s à la rencontre de Dijon ont décidé de mettre leurs énergies en commun pour organiser un village de longue durée, qui se tiendra durant l’été. Plusieurs lieux ont été proposés, avec la caractéristique commune d’être des lieux traversés par des luttes.

Des lieux de convergence seront probablement organisés à Deauville ou tout près durant le G8. De notre côté, nous voulons organiser un espace de rencontre et de vie qui sorte de l’urgence, qui nous permette réellement de développer et de solidifier nos réseaux, au-delà des frontières, des cloisonnements de luttes ou de milieux politiques. Ce village sera un espace autonome pour prendre le temps de réfléchir sur des questions théoriques et pratiques mais aussi pour (ré)apprendre à travailler ensemble et à coordonner nos stratégies et nos actions. Il s’agira enfin de partager une vie commune, d’échanger nos pratiques et les alternatives que nous mettons en œuvre au quotidien.

Unir les luttes, choisir les lieux

C’est une autre conclusion de la rencontre des Tanneries : l’importance de la jonction avec les populations en lutte a été maintes fois évoquée. Le mouvement contre la réforme des retraites qui vient de se terminer en France a laissé un goût amer, beaucoup voulaient continuer à se battre contre les politiques gouvernementales. De nombreuses autres luttes ont lieu partout, en France et en Europe, les politiques auxquelles s’opposent de plus en plus de gens sont les mêmes, qu’elles soient menées à un niveau local, national ou mondial. Des luttes comme la révolte grecque de 2008, la campagne anti-castor en Allemagne, ou les communes de Oaxaca et Copenhague montrent que notre force est toujours multipliée lorsqu’elle se lie à celle des populations locales. De l’autre côté, amener des questions et des positions anticapitalistes dans des luttes locales peut permettre d’en élargir les perspectives. C’est pourquoi nous souhaitons diffuser la critique et la contestation des politiques mondiales des G8-G20 et de leurs effets locaux vers des lieux, des villes ou des assemblées où elles ne sont habituellement pas présentes. Une caravane autogérée, et ouverte à tou.te.s, partira donc prochainement de Lyon pour sillonner les routes, villes et villages de France, afin de participer à la mise en place des mobilisations contre les G8 et G20.

Pour ne pas refaire les mêmes erreurs que dans le passé, pour qu’en France la masse des forces policières à Deauville devienne un avantage et non plus un problème, nous appelons à l’organisation d’actions décentralisées durant la durée du G8, en France et dans d’autres pays. Sans vouloir dissuader celles et ceux qui se rendront à Deauville, nous appelons des groupes à se constituer dans toutes les régions de France et du monde et à s’organiser localement pour mener des actions décentralisées, dans les lieux et sur les thématiques de leur choix. Actions de blocage des flux économiques ou attaques contre les symboles de l’Etat et du capital, manifestations ou occupations, zones autonomes temporaires, diffusion de textes et de paroles... les possibilités sont nombreuses et nous sommes partout.

Le succès de cette stratégie dépend de la capacité des groupes locaux à se mobiliser. Dans cette optique, nous espérons que le village autogéré de l’été sera notamment le prolongement de cette dynamique, un lieu de convergence des groupes locaux, régionaux, internationaux auto-organisés, et un espace permettant d’analyser les résultats des actions contre le G8 et d’envisager les prochaines mobilisations internationales, à commencer par celles contre le G20. Ces trois moments (G8, village, G20) sont l’occasion d’expérimenter une nouvelle étape dans nos mouvements de lutte, de passer à un autre stade dans l’élaboration des stratégies et des tactiques collectives contre les institutions internationales. C’est au final une tentative d’augmenter nos capacités d’action et nos possibilités de réflexion et d’auto-organisation. Source: Appel de Dijon (PDF – 84 ko)

 

 

Le G8


"Le G8 (pour « Groupe des huit ») est un groupe de discussion et de partenariat économique de huit pays parmi les plus puissants économiquement du monde : États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada et Russie.

Les dirigeants des pays du G8 se réunissent chaque année lors d'un sommet réunissant les chefs d'État ou de gouvernement, ainsi que les présidents de la Commission et du Conseil européens (ainsi que pour certaines activités, des représentants d'autres pays ou d'autres unions internationales, invitées à participer).

Durant toute l'année, le G8 dispose d'un agenda chargé dans le pays hôte, où se rencontrent les ministres et chargés de missions dans chaque domaine (économie et finances, défense et sécurité internationale, éducation, développement, etc.), afin de préparer l'agenda du sommet annuel, puis mettre en œuvre les initiatives prises lors du sommet.

D'abord G5 de façon informelle, puis provisoirement G6 (« Groupe des six ») lors de sa création en 1975, et rapidement devenu G7 (« Groupe des sept ») avec l'intégration du Canada en 1976, le groupe s'est élargi à la Russie en 1998 pour devenir le G8. Au XXIe siècle, plusieurs membres du G8 plaident pour un élargissement du groupe pour inclure les « cinq (en) », c'est-à-dire les principaux pays émergents : Chine, Inde, Afrique du Sud, Brésil et Mexique. Invités jusqu'ici au cas par cas, ils seront désormais associés aux grands débats du G8 sur les thèmes cruciaux comme le climat. Leurs points de vue seront pris en compte par les « sherpas » qui préparent les sommets. Mais c'est à l'OCDE que le G8 laisse le soin d’assurer la liaison.

Ces rencontres sont contestées par des mouvements altermondialistes qui remettent en cause la légitimité du G8 et l'accusent de vouloir « diriger le monde », au mépris des autres pays, pour imposer une politique libérale. Cependant, ces sommets offrent une base à partir de laquelle il est possible de réfléchir à des interventions politiques concrètes." source: wiki

G8

 

RESEAUX ANTI G8:

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